Pleins d’auteurs pondent des feuilletons au quotidien. (Chez Dumas je crois que le coursier du journal attendait dans le couloir). A la bourse, la trame est donnée, ne reste plus qu’à l’habiller.
L’amusant, c’est le degré de superficialité et la minceur de la plupart des explications (la palme à la TV), souvent il est rigoureusement impossible de faire moins. Un véritable travail d’orfèvre.
Dire que beaucoup prennent ces gens pour des techniciens ! alors qu’il s’agit effectivement juste de rationalisations à 1 sou, incantations aux vertus apaisantes qui veulent dire « on y a réfléchi » et en plus on a compris (le tout en quelques heures) et désormais vous aussi. « Allez en paix ».
Depuis le temps que ça dure, c’est cependant que ça répond bien à une attente.
Pour les ulcères, mieux vaut une explication même ridicule que l’inquiétude de ne pas savoir.
« If you don’t read the newspaper you are uninformed, if you do read the newspaper you are misinformed ». Mark Twain